2 min lu
Approche intégrée de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) : mécanismes, stratégie thérapeutique et résultats attendus

Introduction

La sclérose latérale amyotrophique (SLA) est une maladie neurodégénérative progressive qui affecte les motoneurones responsables du contrôle musculaire volontaire. Bien qu'il n'existe toujours pas de traitement curatif, les progrès réalisés dans la compréhension des mécanismes cellulaires et métaboliques ont permis le développement d'approches intégrées visant à améliorer la qualité de vie, à réduire les symptômes et à potentiellement ralentir la progression de la maladie. Cet article résume les mécanismes fondamentaux de la SLA et présente une stratégie thérapeutique intégrée basée sur les thérapies disponibles dans les environnements cliniques et de bien-être de pointe, notamment : l'oxygénothérapie hyperbare (OHB), la photobiomodulation (PBM), la stimulation magnétique transcrânienne répétitive à très basse intensité (rTMS-TB), un régime cétogène adapté à la SLA, l'eau enrichie en hydrogène et des thérapies complémentaires telles que la stimulation électromagnétique pulsée (PEMF).


1. Comprendre la SLA : comment meurent les motoneurones

La cause exacte de la SLA demeure inconnue, mais la communauté scientifique comprend bien comment les motoneurones dégénèrent. La maladie résulte d'une combinaison de facteurs génétiques, environnementaux et métaboliques qui déclenchent une cascade de processus biologiques destructeurs.

1.1 Hyperexcitabilité corticale

Les motoneurones deviennent excessivement actifs, consommant plus d'énergie qu'ils ne peuvent en fournir et accumulant du calcium intracellulaire, ce qui finit par entraîner une dégénérescence.

1.2 Défaillance mitochondriale

Les mitochondries deviennent incapables de produire suffisamment d'énergie, ce qui augmente le stress oxydatif.

1.3 Accumulation de protéines toxiques (TDP-43)

La protéine TDP-43 s'agrège à l'intérieur des neurones, perturbant les processus essentiels et contribuant à la mort cellulaire.

1.4 Neuroinflammation chronique

La microglie devient hyperactivée, favorisant une inflammation qui accélère la dégénérescence neuronale.

1.5 Dysfonctionnement de la jonction neuromusculaire

La connexion entre le motoneurone et le muscle se détériore, accélérant l'atrophie musculaire et la mort neuronale. La SLA est donc un cercle vicieux impliquant une insuffisance d'énergie, une inflammation, une excitotoxicité et un effondrement cellulaire.


2. Une approche intégrée : la logique d’un protocole multimodal

Aucun traitement unique ne peut modifier significativement la progression de la SLA. Cependant, une approche combinée ciblant différentes composantes du cycle dégénératif peut améliorer sensiblement le bien-être et la fonctionnalité du patient. Le protocole proposé repose sur six piliers :

  1. Oxygénation cellulaire améliorée (HBOT)
  2. Réduction de l'inflammation et augmentation de l'énergie mitochondriale (PBM)
  3. Modulation de l'excitabilité corticale (VL‑rTMS)
  4. Optimisation du métabolisme neuronal (régime cétogène adapté à la SLA)
  5. Neutralisation sélective des radicaux toxiques (eau riche en hydrogène)
  6. Thérapies complémentaires pour le confort et la microcirculation (PEMF et autres)

3. Le protocole proposé

3.1 Oxygénothérapie hyperbare (OHB)

Pression recommandée : 1,3 à 1,5 ATA

Durée de la séance : 60 à 90 minutes

Fréquence : 3 à 6 séances par semaine

Avantages attendus

  • Oxygénation tissulaire accrue
  • Réduction du stress oxydatif
  • Énergie cellulaire améliorée
  • Un meilleur sommeil et une fatigue réduite
  • Amélioration subjective d